Psycho-Pass est une série d’animation japonaise de genre cyberpunk, qui se déroule dans un futur dystopique. Son histoire se déroule en 2112. Dans cette nouvelle ère japonaise, le monde est régi par une entité très mystérieuse appelée Sybil. Il s’agit en fait d’un système informatique qui a transformé la société en un monde « parfait » où le crime n’existe plus. Il est désormais possible de quantifier l’état mental d’une personne. Ceci est désigné par le terme Psycho-Pass. Ce qui permet de prévenir la moindre menace pour la société. Mais il pose aussi des questions éthiques et morales sur la liberté individuelle, la justice et la responsabilité.
Si le Psycho Pass atteint un certain seul, des équipes spéciales interviennent et appréhendent la personne. Selon son seuil, elle sera paralysée, ou neutralisée (comprenez par là tuée). C’est dans cet univers que nous suivons Akane, une jeune inspectrice de la Division 1 de la Section d’Investigation Criminelle.
L’histoire de Psycho-Pass
L’anime Psycho-Pass suit les membres de la Division 1 du Bureau de la Sécurité Publique, une unité spéciale chargée de faire respecter la loi du Système Sibyl. Cette unité se compose d’inspecteurs, des agents assermentés qui supervisent les enquêtes, et d’exécuteurs, des criminels latents autorisés à utiliser la force létale. Les inspecteurs et les exécuteurs possèdent des Dominators. Il s’agit d’armes intelligentes qui mesurent le coefficient criminel des cibles et qui peuvent tirer des balles paralysantes ou explosives selon le niveau de dangerosité.
L’héroïne de la série est Akane Tsunemori, une jeune inspectrice fraîchement diplômée qui rejoint la Division 1. Elle va devoir faire face à des affaires complexes et violentes. Tout en apprenant à travailler avec ses collègues. Notamment Shinya Kogami, un exécuteur charismatique et rebelle qui a une vision cynique du monde. Elle va également découvrir les failles et les secrets du Système Sibyl. Ainsi que l’existence d’un mystérieux criminel nommé Makishima, qui semble capable de manipuler son coefficient criminel et de défier le système.
Un anime qui engage de vraies réflexions
Psycho-Pass est un anime qui aborde des thèmes profonds et matures. Entre autres la nature humaine, le libre arbitre, la sécurité, le contrôle social, la corruption, la rébellion, la vengeance, la rédemption, etc. Il s’inspire aussi de nombreuses œuvres de science-fiction, de philosophie et de littérature, comme 1984 de George Orwell. Il propose une réflexion sur les conséquences d’un système qui prétend connaître et juger les individus. Mais qui les prive de leur identité et de leur choix. Il met en scène des personnages complexes et nuancés. Ils ont chacun leur propre vision du bien et du mal, et sont confrontés à des dilemmes moraux et à des situations ambiguës.
La réception de Psycho-Pass
Psycho-Pass a été diffusé au Japon entre octobre 2012 et mars 2013. Il a connu un succès critique et commercial, et était salué pour son scénario, son animation, sa musique, son doublage et son atmosphère. Il a aussi remporté plusieurs prix et nominations. Dont le prix du meilleur épisode pour son 11e épisode, lors du vote des fans pour le 10e anniversaire de noitaminA. Il a également engendré plusieurs produits dérivés, comme des jeux vidéo, des romans, des mangas et des films d’animation. Il a eu droit à deux suites, Psycho-Pass 2 en 2014 et Psycho-Pass 3 en 2019. Ainsi qu’à une série de films intitulée Psycho-Pass: Sinners of the System en 2019.
Psycho-Pass est un anime qui vaut le détour pour les fans de science-fiction, de thriller et de cyberpunk. Il offre une intrigue captivante, des personnages attachants. Mais aussi des scènes d’action palpitantes et une réflexion pertinente sur la société et l’humanité.
L’anime est produit par le studio Production I.G, co-réalisé par Katsuyuki Motohiro et Naoyoshi Shiotani et écrite par Gen Urobuchi. Avec des designs de personnages de Akira Amano et une musique de Yugo Kanno.
Il est disponible en streaming légal sur les plateformes Crunchyroll, Anime Digital Network, Netflix et Amazon Prime Video. En version originale sous-titrée ou en version française doublée.
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